La Traversée des Hauts Plateaux du Vercors par le Grand Veymont en 5 jours

La Traversée des Hauts Plateaux du Vercors par le Grand Veymont en 5 jours

Récits de voyages , Récits de l'équipe

La traversée des Hauts Plateaux du Vercors est une randonnée itinérante à faire au moins une fois dans sa vie. Un itinéraire contemplatif, varié, au cœur du Vercors sauvage et de sa réserve naturelle… Cette traversée a quelque chose de magique à chaque fois que l’on s’y aventure et quel que soit la saison. Pour apporter un côté un peu plus sportif et spectaculaire à la randonnée, nous avons décidé de ne faire qu’une partie du GR91,  avant de passer par l’iconique Grand Veymont, puis le Vallon de Combeau à la fin du trek. Retour sur ces 5j de randonnée de Corrençon jusqu’au Trièves, soit environ 55km et 2500m de dénivelé, dans des conditions météo idéales pour un mois de juillet.
Attention à respecter les règles en vigueur (page 8) lorsque vous serez dans la réserve naturelle des Hauts Plateaux du Vercors.

 

J1 - Départ de Corrençon, 6km – 500d+

L'équipe au complet à Corrençon © Cécile Thiaucourt
L'équipe au complet à Corrençon © Cécile Thiaucourt

Vers 14h30, ça y est c’est l’heure du top départ depuis Corrençon au parking du golf. Un point de départ qu’il est d’ailleurs très facile de rejoindre en transport en commun depuis Grenoble (ligne T64/65 jusqu’à Villard de Lans – nombreuses lignes régulières – puis bus à la demande jusqu’à Corrençon – ligne T67). Je pars avec des amis dont la plupart n’ont jamais vu le Vercors, j’ai hâte de leur  faire découvrir ce beau massif. Dernier état des lieux des sacs pour vérifier que tout y est et nous voilà partis ! Les sacs sont lourds car nous partons en autonomie sur 5 jours et il faut donc porter toute la nourriture ainsi qu’une réserve d’eau conséquente (3l minimum conseillé), l’eau et les sources se faisant rares dans le massif. Il fait assez chaud pour ce premier jour mais une partie de l’itinéraire est en forêt, ce qui est assez agréable.

Les premiers km dans la forêt de Corrençon © Timothé Bourdilleau
Les premiers km dans la forêt de Corrençon © Timothé Bourdilleau

On marche environ 2h et on se pose pour la nuit. Il est encore assez tôt, on en profite donc pour laisser les sacs à dos et aller faire un aller-retour sur les crêtes vers le Pas Ernadant.

Vue du pas Ernadant © Timothé Bourdilleau
Vue depuis le pas Ernadant © Timothé Bourdilleau

Une belle surprise nous y attends avec un beau bouquetin mâle qui passe tout seul à quelques mètres de nous.

Rencontre avec un bouquetin male © Timothé Bourdilleau
Rencontre avec un bouquetin male © Timothé Bourdilleau

Le soir on teste nos premiers repas lyophilisés d’une longue série, option choisie pour avoir un bon rapport poids/calorie pour les repas sur cette aventure. Et à notre grande surprise les pâtes aux bolets et à la crème s’avèrent très bons ! Vient ensuite un beau coucher de soleil pour ce premier soir.

Coucher de soleil au dessus de la forêt de Corrençon © Timothé Bourdilleau
Coucher de soleil au dessus de la forêt de Corrençon pour cette première nuit © Timothé Bourdilleau

 

J2 - Cabane de Carette – Jasse du Play, 16km – 600d+

On retrouve le GR91 à la cabane de la Carette, à l’entrée de la réserve naturelle des Hauts Plateaux du Vercors. On emprunte un beau sentier forestier frais et ombragé, avant d’arriver sur la prairie de Darbounouse, une immense étendue ouverte au milieu de la forêt qui surprend à première vue. Ca sera également pour nous l’endroit idéal pour faire une bonne pause déjeuner.

Prairie de Darbounouse sur les Hauts Plateaux du Vercors © Adrien Ozanon
Prairie de Darbounouse sur les Hauts Plateaux du Vercors © Adrien Ozanon


Peu après la prairie de Darbounouse, on décide de prendre une variante au GR91 pour rejoindre la cabane de la Jasse du Play, et ainsi éviter la montée dans le canyon des Erges en plein soleil. Une belle variante en forêt où l’on ne croise personne.

Dans la forêt à proximité de la Jasse du Play © Timothé Bourdilleau
Dans la forêt à proximité de la Jasse du Play © Timothé Bourdilleau
La bonne ambiance est au rdv dans le groupe © Cécile Thiaucourt
La bonne ambiance est au rdv dans le groupe © Cécile Thiaucourt

En passant devant le refuge de la Jasse du Play vers 18h, on est surpris de voir qu’il n’y a que 2 personnes, ce qui est assez surprenant en haute saison en plein mois de juillet ! Notre point de chute du soir pour nous se trouvera juste après à la source de la fontaine du Play.

Passage à la cabane de la Jasse du Play © Timothé Bourdilleau
Passage à la cabane de la Jasse du Play © Timothé Bourdilleau


C’est à ce moment là que l’on constate à quel point l’eau est si précieuse et rare dans le Vercors, puisqu’il nous faut près de 15min pour remplir 1L d’eau ! Heureusement pour nous, nous sommes les seuls à la source. Mais il nous faudra quand même près de 3h pour remplir les réserves d’eau de tout le monde (un peu moins de 3l chacun), et on imagine que ça peut vite donner un « embouteillage » si plusieurs groupes de randonneurs se succèdent pour remplir leur eau. En attendant de recharger nos réserves d'eau, on s'installe pour le repas du soir en continuant de tester nos repas lyophilisés.

Recharge des reserves d'eau et test de l'alligot lyophilisé! © Adrien Ozanon
Recharge des reserves d'eau et test de l'aligot lyophilisé! © Adrien Ozanon

Mais pourquoi y a-t-il si peu d'eau dans dans le Vercors? Car c’est un massif de type karstique, l’eau « s’évapore » dans la roche et ruisselle en vallée, c’est pour cela que l’on ne trouve aucun lac dans le Vercors et presque aucun cours d’eau. Les sources sont donc les seuls points d’eau à disposition sur les Hauts Plateaux du Vercors. Il convient donc également de faire très attention à prendre suffisamment d’eau avec soi (les 3L par personne n’étaient pas de trop !) et à vérifier l’état des sources avant de partir pour ne pas prendre le risque de se retrouver à sec au milieu du parcours, spécifiquement en cette période marquée par la sécheresse… Le parc dispose par ailleurs d’un super outil sur leur site qu’ils mettent à disposition des randonneurs pour savoir l’état des sources, profitez-en en amont de la planification de votre traversée sur les Hauts Plateaux du Vercors !

Après cet épisode « recharge » des réserves d’eau, on pose notre campement du soir juste en contrebas de la source, où l’on profite des dernières lueurs rougeâtres du soir et de la quasi pleine lune qui se lève et illuminera ensuite notre campement.

Lueurs du soir © Timothé Bourdilleau
Lueurs du soir © Timothé Bourdilleau
Spot de bivouac près de la Jasse du Play © Adrien Ozanon
Spot de bivouac près de la Jasse du Play © Adrien Ozanon

J3 – Jasse du Play – Pas des Bachassons, via le Grand Veymont, 11km – 800d+

Après une bonne nuit de sommeil et un petit déjeuner au soleil nous voilà repartis pour cette belle étape. On passe par la fontaine de la Chau qui ne coule qu’au goutte à goutte, on se dit qu’on a bien fait de faire le plein d’eau à la fontaine du Play. Rapidement, on aperçoit le Grand Veymont qui se détache nettement des autres sommets et l’on peut distinguer également une bonne partie de la belle montée qui nous y attends ! Même si la traversée des Hauts Plateaux du Vercors ne passe pas officiellement par là, ça serait dommage de se priver du panorama que le plus haut sommet du Vercors a à offrir tout en haut, surtout avec un grand ciel bleu et dégagé comme aujourd’hui ! 700m de dénivelé nous attendent donc pour rejoindre le sommet, où les arbres disparaissent rapidement pour laisser place aux pierriers. Arrivés au Pas de la Ville à mi parcours (1925m d’altitude), on fait une petite pause et on aperçoit Gresse en Vercors de l’autre côté en contrebas.

En pleine ascension du Grand Veymont © Timothé Bourdilleau (2)
En pleine ascension du Grand Veymont © Timothé Bourdilleau

On attaque alors la dernière portion assez raide et parfois un peu technique dans la caillasse. Elle débouche sur un énorme cairn, avant de finir de monter progressivement sur un sentier large et bien érodé  par les nombreux passages de randonneurs, qui nous amène jusqu’au sommet en longeant la crête.

Fin de l'ascension du Grand Veymont © Timothé Bourdilleau
Fin de l'ascension du Grand Veymont © Timothé Bourdilleau


Arrivés au sommet, le panorama est grandiose et reste l’un (le ?) plus beau point de vue du Vercors.

Arrivée au sommet du Grand Veymont et vue sur Mont Aiguille © Timothé Bourdilleau
Arrivée au sommet du Grand Veymont et vue sur Mont Aiguille © Timothé Bourdilleau

Du haut de ses 2341m, le Grand Veymont permet d’observer le reste des crêtes du Vercors et un point de vue imprenable sur l’autre sommet mythique du Vercors, le Mont Aiguille.

Vue panoramique sur les cretes du Vercors depuis le Grand Veymont © Timothé Bourdilleau
Vue panoramique sur les cretes du Vercors depuis le Grand Veymont © Timothé Bourdilleau

Une étagne (la femelle du bouquetin) nous offre même le privilège de passer devant nous et de faire la pause pour immortaliser ce moment avec le Mont Aiguille en toile de fond. 

Une etagne au sommet du Grand Veymont © Adrien Ozanon
Une etagne au sommet du Grand Veymont © Adrien Ozanon

Après une bonne et longue pause déjeuner nous entamons la descente en direction du Pas des Bachassons. On se retrouve à 5 après que 2 amis bifurquent pour rejoindre Gresse en Vercors. Une descente bien casse pattes dans la caillasse mais qui laisse rapidement entrevoir le Petit Veymont (2120m) juste à côté.

Arrivés dans la plaine en bas on retrouve l’herbe et les sentiers plus doux pour les jambes, avant de rejoindre le Pas des Bachassons et sa source juste après.

Vue sur le Grand Veymont et le Petit Veymont depuis le Pas des Bachassons © Timothé Bourdilleau
Vue sur le Grand Veymont et le Petit Veymont depuis le Pas des Bachassons © Timothé Bourdilleau

On a le privilège d’observer un troupeau de 23 bouquetins juste en face, et après avoir fait le plein d’eau à la source (qui coulait bien), on pose le bivouac du soir juste à côté. De belles lumières viennent mettre en valeur le Grand Veymont et le Petit Veymont, qui sont liés visuellement par une belle courbe esthétique. C’est aussi l’occasion de tester un nouveau repas : le gratin dauphinois lyophilisé ! Le goût y est mais pour la texture on repassera !

(re)decouverte de la gastronomie française avec une belle vue © Adrien Ozanon
(re)decouverte de la gastronomie française avec une belle vue © Adrien Ozanon
Spot de bivouac a proximite du Pas des Bachassons © Timothé Bourdilleau
Spot de bivouac a proximite du Pas des Bachassons © Timothé Bourdilleau

J4 : Pas des Bachassons – Pas de l’Essaure, 12km – 300d+

Après une belle nuit sous les étoiles, nous voilà partis à nouveau sous un beau soleil radieux.

Premiers rayons de soleil au Pas des Bachassons © Timothé Bourdilleau
Premiers rayons de soleil au Pas des Bachassons © Timothé Bourdilleau

On passe par la plaine de Queyrie, connue et caractérisé par son arbre solitaire et reconnaissable au milieu, un pin à crochet, l’espèce de conifère emblématique des Hauts plateaux. Vous ne manquerez sûrement pas non plus de croiser plusieurs marmottes qui affectionnent particulièrement cet endroit !

Plaine de Queyrie et son arbre caracteristique © Cécile Thiaucourt
Plaine de Queyrie et son arbre caracteristique © Cécile Thiaucourt
Petite photo de groupe au milieu d'une oeuvre de cailloux © Cécile Thiaucourt
Petite photo de groupe au milieu d'une oeuvre de cailloux © Cécile Thiaucourt

On continue notre chemin jusqu’au Pas de l’Aiguille et la bergerie de Chaumailloux, connu pour sa célèbre vue imprenable sur le Mont Aiguille. On s’offre une pause du midi bien méritée.

Vue du Pas de l'Aiguille et refuge de Chaumailloux © Timothé Bourdilleau
Vue du Pas de l'Aiguille et refuge de Chaumailloux © Timothé Bourdilleau

Après en avoir bien profité, on remplit les réserves d’eau à la source (qui coule plutôt bien) avant de repartir pour les derniers km. Après une dernière petite montée, on passe à côté de la bergerie de Chamousset avant la descente jusqu’au Pas de l’Essaure. Le paysage devient alors très ouvert et on distingue les montagnes et hauts sommets du Dévoluy en toile de fond.

A proximite de la Bergerie de Chamousset, descente vers le pas de l'Essaure © Timothé Bourdilleau
A proximite de la Bergerie de Chamousset, descente vers le pas de l'Essaure © Timothé Bourdilleau

Arrivés au Pas de l’Essaure, on trouve à nouveau un superbe spot pour bivouaquer pour cette dernière nuit.

Vue sur la plaine du Pas de l'Essaure © Adrien Ozanon
Vue sur la plaine du Pas de l'Essaure © Adrien Ozanon
Spot de bivouac au Pas de l'Essaure © Adrien Ozanon
Spot de bivouac au Pas de l'Essaure © Adrien Ozanonende

Pendant que l’on est installés à profiter du moment et de la soirée, on a même la chance d’observer un gypaète barbu voler juste au dessus de nous, un moment rare et privilégié pour cette espèce qui a fait l’objet d’une réintroduction dans le massif en 2010.

Gipaète barbu en vol © Wikimedia commons
Gipaète barbu en vol © Wikimedia commons

Et pour finir la journée, on assiste ensuite à un autre phénomène, solaire, cette fois ci, et en corrélation avec la quasi super lune de ce 12 juillet: un parasélène ! Késako ? C’est une image de la lune réfractée dans les nuages.

Lever de lune au Pas de l'Essaure © Timothé Bourdilleau
Lever de lune au Pas de l'Essaure © Timothé Bourdilleau
Formation d'un paraselene autour de la lune © Timothé Bourdilleau
Formation d'un paraselene autour de la lune © Timothé Bourdilleau

 

J5 : Pas de l’Essaure – Saint Maurice en Trièves, 14km – 350d+

On ne pouvait pas finir ce trek sans un lever de soleil. Et pour ce dernier l’occasion et la vue étaient trop belles pour s’en priver. On se lève donc vers 5h20 pour observer les lueurs orangeâtres du ciel au dessus de Chichilianne et à côté du Mont Aiguille, avant de se poser avec un bon petit thé et admirer le soleil se lever au loin au dessus du Dévoluy.

Lever de soleil au Pas de l'Essaure sur le Mont Aiguille © Timothé Bourdilleau
Lever de soleil au Pas de l'Essaure sur le Mont Aiguille © Timothé Bourdilleau

Place à Vallon Combeau pour ces premiers km de cette dernière journée, avant de quitter la réserve naturelle des Hauts Plateaux du Vercors.

Devant le panneau de Vallon Combeau © Cécile Thiaucourt
Devant le panneau de Vallon Combeau © Cécile Thiaucourt

On passe alors dans le Diois où l’on rejoint le col de Menée.

Vue sur le Diois © Timothé Bourdilleau
Vue sur le Diois © Timothé Bourdilleau

 

Pause au col de la Lauzette dans le Diois © Timothé Bourdilleau
Pause au col de la Lauzette dans le Diois © Timothé Bourdilleau

 

On remonte ensuite pour notre dernier col de cette randonnée, l’occasion aussi de faire une petite cueillette de myrtilles sur le chemin !  

Cueillette de myrtilles et observation de la faune locale © Adrien Ozanon
Cueillette de myrtilles et observation de la faune locale © Adrien Ozanon

Place donc à la descente finale jusqu’à Saint Maurice en Trièves, 800m de dénivelé négatif tout de même, mais ponctués de quelques ruisseaux rafraichissants, ce qu’on avait pas croisé depuis le début !  Heureusement aussi que nos sacs pèsent moins lourds, nos genoux nous remercient. A noter que Saint Maurice se trouve à l’extrémité du Trièves, il est également possible de bifurquer au Col de Menée pour rejoindre le Diois en direction de Chatillon.
Arrivés à Saint Maurice en Trièves, on retrouve le bitume et la chaleur écrasante, ça ne nous avait pas manqué pendant ces 5j dans une bulle. Pas de chance pour nous, on est arrivés un mercredi, jour de fermeture des 2 restaurants du village, pas de bière fraîche pour trinquer à l’arrivée donc, ça sera sous un abribus ombragé à la place… Il est d’ailleurs possible de rentrer en bus jusqu’à Grenoble (ligne T95, mais attention il y a très peu de bus dans la journée).

Dernière pause sous l'abribus de Saint Maurice en Trieves © Cécile Thiaucourt
Dernière pause sous l'abribus de Saint Maurice en Trieves © Cécile Thiaucourt


C’est donc la fin de cette belle randonnée itinérante à travers les Hauts Plateaux du Vercors, en partant de Corrençon pour rejoindre le Trièves, en suivant le GR91 au début avant de bifurquer vers le Grand Veymont et continuer sur d’autres sentiers. Une belle aventure humaine que l’on a vécu collectivement pendant ces 5j hors du temps sur les Hauts Plateaux du Vercors. Cette traversée (ou ses variantes) reste l’une des plus belles que je connaisse. Un trek varié et contemplatif qui permet de s’imprégner du côté sauvage et naturel du Vercors, à l'écart de toute trace de civilisation, hormis les refuges et bergeries.

Fin de ce trek avec une belle équipe © Adrien Ozanon
Fin de ce trek avec une belle équipe © Adrien Ozanon

Retrouvez l’itinéraire complet et la trace de cette traversée des Hauts Plateaux du Vercors par le Grand Veymont et Vallon Combeau sur outdooractive ici. Pour ceux qui sont à la recherche d’une version plus sportive, vous pouvez bien sûr faire des étapes plus longues et/ou en combiner certaines pour partir sur 3 ou 4 jours au lieu de 5.

 

Envie de traverser à votre tour les Hauts Plateaux du Vercors ?

Si ce récit vous a inspiré vous pouvez partir découvrir les Hauts Plateaux du Vercors à travers ce séjour de 4j dans des refuges authentiques, les gros sacs à dos en moins ! Si vous préférez les hébergements plus qualitatifs et voir le Grand Veymont et le Mont Aiguille au plus près, découvrez notre séjour dans le Trièves autour du Mont Aiguille. Nous proposons également la traversée des Hauts Plateaux du Vercors en hiver, en ski de randonnée nordique ou en raquettes
Et pour découvrir tous nos séjours dans le Vercors, été comme hiver, c’est ici.

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